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Facebook va (enfin) tester le bouton « Je n’aime pas »

Après des années de refus systématiques, Facebook vient de céder aux sollicitations sempiternelles de ses membres. Mark Zuckerberg vient d’annoncer que le fameux bouton « dislike » (ou un équivalent) allait faire l’objet d’une série de tests dans les semaines à venir. Info ou intox ? 

Quels enjeux pour Facebook ?

« Nos utilisateurs réclament ce bouton depuis des années. Aujourd’hui est un jour très spécial car je peux vous dire que nous réfléchissons très sérieusement à son développement. » a déclaré le CEO de Facebook.

Le but ? Le bouton « J’aime » est réducteur en ce qu’il échoue à exprimer la complexité des sentiments humains. « Tous les moments que nous vivons ne sont pas agréables » précise Marc Zuckerberg et le symbole du « like » (ou la représentation générale que nous en avons) entre parfois en contradiction avec  la réalité objective qui nous frappe. La photo d’Aylan, l’enfant syrien retrouvé mort sur une plage de Bodrum a suscité une vague d’indignations, une empathie unanime que le bouton « J’aime » ne parvient pas à matérialiser avec justesse. Vous l’aurez compris, il manque une option à la palette de Facebook l’omnipotent, mais laquelle ?

Facebook ne veut pas d’un bouton « Je n’aime pas »

Facebook ne souhaite pas confronter ses utilisateurs à une alternative binaire « J’aime » ou « Je n’aime pas » à l’image de la traditionnelle dichotomie Ying-Yang que l’on retrouve sur Reddit ou Youtube. Imaginez deux secondes les retombées désastreuses que pourrait avoir l’implémentation d’un tel bouton (pour les utilisateurs comme pour les marques) ! Un déferlement d’intolérance et de haine est purement et simplement hors de propos et Marc Zuckerberg ne pourrait se résoudre à encourager de tels comportements.

Non, l’idée (bien plus insidieuse) est ici de combler un manque, de rétablir un équilibre stable et juste en apportant une nuance supplémentaire à la palette des utilisateurs. Il y a donc fort à parier que le ce bouton « dislike » n’apparaîtra pas sous la forme que nous imaginons. Il s’agira vraisemblablement d’un bouton neutre qui traduira à sa manière une forme d’empathie et de compassion.

Alors, un emoji, un système d’étoiles, une émoticône d’un goût douteux ? Le choix appartient à Facebook !